
Et voilà un échantillon de ce qui a servi mais qui ne sert plus!
Il y a quelques mois, un dimanche où j’avais décidé de ne rien faire et de regarder netflix, j’ai découvert un documentaire sur le Minimalisme. Ce film a changé ma vision des choses, des objets, de ce qui m’entoure, et surtout m’entourait, et a eu un effet radical sur ma façon de consommer.
J’avais déjà eu ma phase Marie Kondo. Enfant, j’adorais ranger et re-ranger et re-re-ranger ma chambre selon des techniques ou structures différentes. Là, avec Marie j’upgradais la façon de tout caser et de tout retrouver, en beauté (elle a une série sur netflix pour ceux que ça intéresse). Le Minimalisme, c’est autre chose, une autre dimension. Disons que c’est une philosophie de vie qui s’intègre aussi dans l’évolution du monde et le respect de la planète, des gens qui l’habitent et des matières premières qu’elle nous offre.
Mais pas simple … Se séparer des objets n’a pas été simple pour moi et reste encore, pour certaines choses, très confrontant. Dans la prise de décision, souvent la notion de Vulnérabilité vient me secouer, me surprendre et me paralyser. Comment ai-je pu acheter telle ou telle chose, ne pas l’utiliser, ni l’aimer, ni la soigner, … et aujourd’hui ne plus en vouloir ? Et je vous passe d’autres auto-culpabilisations qui me passent par l’esprit. Bref, j’ai compris que nos possessions disent énormément sur nous. Et ce tant lors de l’achat, que lors de leur utilisation ou non-utilisation, que lors de la séparation. En fait, nos possessions nous possèdent, si on n’y prend garde elles nous définissent mais de façon limitative et tronquée, elles disent ce qu’elles veulent bien dire ou qu’on les laisse dire et elles nous prennent parfois la tête!
Voici en résumé, les idées-clé qui m’ont permis de me séparer, en 5 mois, d’au moins 25% d’objets/vêtements/bouquins :
- la vie est comparable à de l’eau qui vit quand elle coule, quand elle est fluide, quand elle circule. Il en est de même avec l’argent! Bref, garder un truc parce que ça vaut de l’argent et qu’un jour vous allez le vendre, il va vous rapporter, vous allez récupérer votre investissement, etc… fait que ça stagne. Dès lors, une seule solution, vendez-le maintenant! Arrêtez de vous donner bonne conscience, passez à l’action et faites circuler l’argent!
- chaque possession vous lie au passé. Si le souvenir, l’émotion, le besoin du passé auquel l’objet vous fait penser est positif, par exemple une robe que vous adorez mettre ou un livre que vous allez sûrement relire, et bien gardez-le! Sinon, posez-vous la question de quelle est sa place dans votre vie ? Si vous sentez que ça fait « non », séparez-vous en!
- enfin, demandez-vous quelle vie vous voulez vivre aujourd’hui et en quoi cet objet correspond à vos goûts, vos besoins, vos envies actuelles. S’il ne correspond pas, vous savez quoi faire!
Et les résultats sont surprenants. Oui je vois plus clair, oui je passe moins de temps à prendre soin de choses inutiles, et surtout oui je choisis mieux. En effet, aujourd’hui je choisis uniquement ce que j’aime vraiment, ce qui me fait du bien, et si je n’aime pas j’attends. C’est ce lien tout à fait différent qui fait que les objets ne nous possèdent plus!
Pour aller plus loin je vous invite à regarder ce documentaire et de visiter le site https://www.theminimalists.com/
Avant de vous laisser, je vous rassure, non vous ne devez pas tout jeter ou donner ou vendre. C’est un nouveau regard sur les choix qu’on pose, sur ce qu’on veut posséder et dire sur nous au travers de nos choix. Joshua et Ryan parlent d’une période de 2 ans pour intégrer cette philosophie de vie et être en harmonie avec ses possessions.